Les deux colis suspects interceptés vendredi dans des avions en provenance du Yémen et à destination des Etats-Unis, auraient pu exploser, affirment ce samedi le Royaume-Uni et Dubaï. Depuis la Maison-Blanche, hier soir, Barack Obama avait annoncé qu'ils contenaient «apparemment dès explosifs» et étaient adressés à des lieux de culte juifs de Chicago.
Selon le président américain, ces colis portent l'empreinte d'Al-Qaïda. Il s'est dit déterminé à «détruire» l'organisation terroriste au Yémen. Sur place, une femme soupçonnée d'avoir envoyé les colis piégés a été arrêtée samedi soir à Sanaa après l'encerclement de sa maison par les forces yéménites. Plus tôt dans la journée, les autorités locales avaient annoncé avoir saisi 26 colis suspects et interpellé des employés des compagnies de transport aérien et de la division cargo de l'aéroport international dans la capitale yéménite.
Le Yémen ne veut pas d'ingérence dans «ses affaires intérieures»
Sous pression américaine, le président du Yémen a indiqué avoir donné l'ordre à ses forces de traquer les suspects. Si Ali Abdallah Saleh s'est dit lui aussi «déterminé» à lutter contre le terrorisme, il a mis en garde les Etats-Unis contre toute ingérence. «Nous ne permettrons à personne de s'ingérer dans nos affaires intérieures», a affirmé le président en guise de réponse à la Maison-Blanche, qui a demandé au Yémen une «coopération étroite».
Le colis devait exploser dans l'avion, selon Londres
Le paquet piégé découvert vendredi en Angleterre dans un avion cargo en partance pour les Etats-Unis devait exploser à bord de l'appareil, a déclaré samedi soir le Premier ministre britannique, David Cameron. «Nous ne pouvons pas être sûrs du moment où cela devait se produire. Il n'y a pas de preuve que cela devait avoir lieu au-dessus du territoire britannique, mais bien sûr nous ne pouvons pas l'exclure», a déclaré à la BBC le chef du gouvernement depuis sa résidence de Chequers, près de Londres.
L'engin trouvé à l'aéroport d'East Midlands, dans le centre de l'Angleterre, était «opérationnel», avait indiqué plus tôt la ministre de l'Intérieur, Theresa May, à l'issue d'une réunion du comité d'urgence britannique. Caché dans une imprimante, il aurait pu exploser n'importe où, avait-elle affirmé.
«L'empreinte d'Al-Qaïda»
Le deuxième colis, intercepté cette fois, à l'aéroport de Dubaï contenait des explosifs et un système de mise à feu «portant l'empreinte d'organisations terroristes comme celle d'Al-Qaïda», a assuré ce matin la police de Dubaï dans un communiqué. Les enquêteurs évoquent «une imprimante d'ordinateur dont l'encre contenait des produits explosifs». Il s'agirait d'un mélange de penthrite (PETN) et de plomb, un produit hautement explosif utilisé dans les systèmes de mise à feu. «L'engin a été préparé de manière professionnelle et doté d'un circuit électrique relié à une carte de téléphone portable cachée dans l'imprimante», précise la police de Dubaï.
La France suspend le fret aérien en provenance du Yémen
L'alerte internationale déclenchée par les Etats-Unis a conduit la France à suspendre les opérations de fret aérien en provenance du Yémen. La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) demande «à toutes les compagnies aériennes de suspendre tout embarquement de fret aérien en provenance du Yémen». De son côté, Le ministère belge de l'Intérieur a demandé samedi une «vigilance accrue» aux services de sécurité des aéroports.
Le Yémen ne veut pas d'ingérence dans «ses affaires intérieures»
Sous pression américaine, le président du Yémen a indiqué avoir donné l'ordre à ses forces de traquer les suspects. Si Ali Abdallah Saleh s'est dit lui aussi «déterminé» à lutter contre le terrorisme, il a mis en garde les Etats-Unis contre toute ingérence. «Nous ne permettrons à personne de s'ingérer dans nos affaires intérieures», a affirmé le président en guise de réponse à la Maison-Blanche, qui a demandé au Yémen une «coopération étroite».
Le colis devait exploser dans l'avion, selon Londres
Le paquet piégé découvert vendredi en Angleterre dans un avion cargo en partance pour les Etats-Unis devait exploser à bord de l'appareil, a déclaré samedi soir le Premier ministre britannique, David Cameron. «Nous ne pouvons pas être sûrs du moment où cela devait se produire. Il n'y a pas de preuve que cela devait avoir lieu au-dessus du territoire britannique, mais bien sûr nous ne pouvons pas l'exclure», a déclaré à la BBC le chef du gouvernement depuis sa résidence de Chequers, près de Londres.
L'engin trouvé à l'aéroport d'East Midlands, dans le centre de l'Angleterre, était «opérationnel», avait indiqué plus tôt la ministre de l'Intérieur, Theresa May, à l'issue d'une réunion du comité d'urgence britannique. Caché dans une imprimante, il aurait pu exploser n'importe où, avait-elle affirmé.
«L'empreinte d'Al-Qaïda»
Le deuxième colis, intercepté cette fois, à l'aéroport de Dubaï contenait des explosifs et un système de mise à feu «portant l'empreinte d'organisations terroristes comme celle d'Al-Qaïda», a assuré ce matin la police de Dubaï dans un communiqué. Les enquêteurs évoquent «une imprimante d'ordinateur dont l'encre contenait des produits explosifs». Il s'agirait d'un mélange de penthrite (PETN) et de plomb, un produit hautement explosif utilisé dans les systèmes de mise à feu. «L'engin a été préparé de manière professionnelle et doté d'un circuit électrique relié à une carte de téléphone portable cachée dans l'imprimante», précise la police de Dubaï.
La France suspend le fret aérien en provenance du Yémen
L'alerte internationale déclenchée par les Etats-Unis a conduit la France à suspendre les opérations de fret aérien en provenance du Yémen. La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) demande «à toutes les compagnies aériennes de suspendre tout embarquement de fret aérien en provenance du Yémen». De son côté, Le ministère belge de l'Intérieur a demandé samedi une «vigilance accrue» aux services de sécurité des aéroports.
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