Marine Le Pen: "Il n'y aura pas d'alliance avec l'UMP"

La vice-présidente du Front National réagit aux propos de l'UMP Christian Vanneste. Et prédit un second tour FN-PS en 2012.

 
Marine Le Pen: "Il n'y aura pas d'alliance avec l'UMP"

La vice-présidente du Front National (FN) Marine Le Pen à Cluses (Savoie), le 19 septembre 2010  
La vice-présidente du FN Marine Le Pen a déclaré samedi qu'il n'y aurait "pas d'alliance avec l'UMP", après les propos du député du Nord Christian Vanneste favorable à l'émergence d'une "large droite" incluant le Front national.  
"Je soupçonne ceux qui ont lancé ce bouchon d'être insincères", a déclaré Mme Le Pen à des journalistes en marge d'une rencontre avec une petite centaine d'adhérents et de sympathisants du FN dans un restaurant routier à Proyart (Somme), dans le cadre de sa campagne pour succéder à son père Jean-Marie Le Pen à la tête du parti.  
"Je pense qu'ils ont surtout à craindre pour leur réélection. Nous ne sommes pas là pour servir de béquille. Il n'y aura pas d'alliance avec l'UMP", a-t-elle poursuivi, estimant que "le FN continue à pousser sur sa dynamique".  
Le député du Nord Christian Vanneste (UMP) a déclenché un tollé jusque dans son camp, pour avoir souhaité, sur le modèle italien, l'émergence à terme d'une "large droite" incluant le Front national. L'UMP doit examiner le cas du député en novembre lors d'un prochain bureau politique.  
"Nous serons la surprise de 2012", a par ailleurs estimé Marine Le Pen, évoquant de nouveau l'hypothèse d'un duel face à la première secrétaire du PS au second tour de l'élection présidentielle.  
"Entre Marine Le Pen et Martine Aubry, je ne pense pas que les électeurs voteront Aubry", a-t-elle déclaré, ajoutant que "l'image du FN s'est considérablement améliorée". "Demain face à un candidat PS, les électeurs voteront pour nous", a-t-elle affirmé.  
Enfin, Mme Le Pen a déclaré soutenir "à 1000%" l'affichette diffusée sur internet en février 2010, lors de la campagne des régionales, par le mouvement "jeunesse" du FN en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.  
"Je regrette même de ne pas en avoir eu l'idée", a-t-elle ajouté. Deux mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité ont été requis jeudi contre Jean-Marie Le Pen pour provocation à la haine au sujet de cette affichette.  
Titrée "Non à l'islamisme", elle représentait une femme intégralement voilée à côté d'une carte de France, recouverte du drapeau algérien, sur laquelle se dressaient sept minarets en forme de missiles.  

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